De la SPA à la FARPA
Au départ en 1967, la Société préhistorique de l’Ardèche (SPA) naît à Orgnac, à l’initiative du directeur des fouilles du site d’Orgnac III, Jean Combier (1926-2020).
Dans la même période, de nombreuses associations à vocation archéologique se développent surtout dans le sud du département mais également à Annonay et Privas. La plupart adhérent, aux côtés de membres individuels, à la Société préhistorique de l’Ardèche d’où nait peu à peu la nécessité de sa transformation en fédération.
De son côté, le Conseil général souhaite un interlocuteur unique, notamment pour les demandes de subvention aux travaux d’archéologie et pousse donc dans le même sens. La distance prise par la revue Études préhistoriques avec l’Ardèche, et sa périodicité incertaine incitent, dans le même temps, les responsables locaux à la création d’une revue départementale.
C’est l’assemblée générale de 1980 de la Société préhistorique de l’Ardèche, réunie aux Vans, qui décide de sa transformation en une Fédération ardéchoise de la recherche préhistorique (FARP). Ainsi la Société Préhistorique de l’Ardèche (SPA) devient la FARP puis, en 1987, la FARPA, Fédération ardéchoise de la recherche préhistorique et archéologique.

Ardèche archéologie...

Le premier numéro d’Ardèche archéologie sort des presses 1984, revue qui devient dès lors la principale activité et la raison d’être de la FARPA. En 2020 parait le 37ème numéro.

Entre 1984 et 2020, dans les 37 numéros d’Ardèche Archéologie ont été publiés, concernant cent vingt communes ardéchoises, plus de 300 articles et autant de notes d’informations sur la vie des Musées ou des associations. S’y ajoutent des travaux universitaires réalisés en archéologie dans notre région, en particulier des thèses de doctorat, et des présentations de personnalités mémorables : chercheurs, militants associatifs, archéologues passionnés et passionnants...
 

En 1986, la FARPA entreprend l’inventaire des monuments mégalithiques de l’Ardèche. Dès lors, chaque monument fait l’objet d’une fiche déposée au Service régional de l’archéologie, puis, après conventionnement entre l’État, le musée d’Orgnac et la FARPA, au musée d’Orgnac, puis à la Cité de la Préhistoire.